« Pas de chiffre totem » pour le nombre de spectateurs qui assisteront à la cérémonie d’ouverture

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Les ambitions affichées pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, qui aura lieu sur la Seine à Paris le 26 juillet 2024, devraient être revues à la baisse. Réunir 600 000 spectateurs (100 000 sur les quais bas avec un accès payant, 500 000 sur les quais hauts avec un accès gratuit), qui avait été un objectif affiché très tôt, à la fois par les organisateurs et par le gouvernement, n’apparaît plus aujourd’hui comme un cap intangible. « On n’a pas un objectif absolu. On n’a pas de chiffre totem. Ce n’est pas absolument 600 000 », a déclaré, mardi 14 mars, Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), au micro de FranceInfo.

La perspective de devoir gérer l’afflux de 600 000 personnes sur les quais venant assister à la parade nautique des délégations sur 6 kilomètres le long de la Seine, imaginée par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron et la maire de Paris, Anne Hidalgo, a donné lieu à beaucoup de mises en garde ces derniers mois. A la fois de la part de responsables de la sécurité, mais aussi de la part de responsables des transports.

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), a ainsi fait valoir que la capacité des transports serait « insuffisante » avec une jauge à 600 000 personnes, alors que cette journée de cérémonie d’ouverture se traduira par « la fermeture de quasiment tous les ponts », le métro étant « la seule solution pour traverser la Seine ». Ile-de-France Mobilités estime pouvoir gérer jusqu’à 500 000 personnes au total – donc 400 000 sur les quais hauts.

Un « temps de travail »en avril sur la cérémonie d’ouverture

« La jauge n’est pas encore arrêtée, a expliqué pour sa part Anne Hidalgo dans un entretien à L’Equipe, mardi. Nous souhaitons accueillir le plus grand nombre de spectateurs sur les quais hauts pour regarder la cérémonie dans de bonnes conditions et en sécurité. Nous sommes en train d’y travailler. »

« On va affiner les zones de spectateurs en fonction du spectacle », qui sera « conçu par Thomas Jolly », a ajouté M. Estanguet au micro de FranceInfo, soulignant que l’important est de « s’assurer que les gens qui auront un accès à cette cérémonie puissent avoir une belle expérience ».

Parallèlement, dans un entretien à l’Agence France-Presse, également publié mardi, le président du Cojop a également expliqué que la cérémonie d’ouverture fait l’objet d’« un plan de travail avec le Comité international olympique (CIO), mais aussi les parties prenantes françaises ». « On s’est fixé comme premier objectif le mois d’avril pour avoir ce temps de travail avec le CIO, la mairie de Paris, l’Etat et l’ensemble des acteurs », a-t-il précisé.