A Saint-Brévin-les-Pins, de nouvelles mobilisations autour d’un projet de centre d’accueil de demandeurs d’asile

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« Saint-Brévin aux Brévinois » : quelque 250 personnes ont une nouvelle fois manifesté samedi 29 avril, contre le déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) à Saint-Brévin, en Loire-Atlantique. « Maintenant qu’il n’y a plus de place dans les grandes et petites villes, on dissémine les migrants dans les villages », a dénoncé Benoît Rouze, militant dissident du parti Reconquête, venu de Blois.

Les manifestants se sont rassemblés devant l’hôtel de ville. Aux cris de « A Callac, on a gagné, à Saint-Brévin, on va gagner », les prises de parole se sont succédé pour dénoncer la construction de ce nouveau Cada à proximité d’une école et, plus largement, « l’immigration incontrôlée ». Comme à Callac, dans les Côtes d’Armor, des organisations d’extrême droite telles qu’Action française, Le Rassemblement vendéen, Riposte laïque ou La Cocarde étaient présentes.

« Il faut stopper l’immigration totalement incontrôlée qui détruira notre pays », a affirmé Bernard Germain. Candidat de Reconquête dans les Côtes d’Armor aux dernières législatives, ce dernier était le porte-parole du comité hostile au projet, abandonné en janvier dernier, d’accueil de personnes ayant obtenu le statut de réfugiés à Callac.

Une contre-manifestation avait précédées ces anti-Cada auparavant dans la journée, entre midi et 14 heures. 300 manifestants, selon la police, avaient dénoncé en centre-ville ce rassemblement. « L’extrême droite veut faire croire qu’il y a un problème à Saint-Brévin alors que l’accueil et l’accompagnement des migrants se passe très bien », a commenté le député LFI de Saint-Nazaire, Matthias Tavel.

Des heurts ont éclaté en début d’après-midi entre des manifestants anti-fascistes et les forces de l’ordre qui les empêchaient d’accéder au rassemblement anti-Cada. Une échauffourée a également opposé militants des deux bords dans les rues de Saint-Brévin. Un manifestant anti-Cada a été légèrement blessé selon la police et la voiture d’un « jeune patriote » a été incendiée. En fin de matinée, dans le calme, environ 70 personnes avaient répondu à l’appel du collectif des Brévinois atterrés et solidaires, à proximité de l’école où sera construit le futur Cada. Symboliquement, une première pierre a été posée devant le chantier du futur édifice et une « grande fête » annoncée pour la rentrée.

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