Des chefs militaires européens et de l’OTAN réunis à Paris pour discuter de la sécurité en Ukraine

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Mardi 11 mars 2025, les chefs d’état-major de 30 pays européens et membres de l’OTAN se réuniront à Paris pour discuter des garanties de sécurité à offrir à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu négocié avec la Russie. Cette réunion intervient plus de trois ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, alors que l’Europe cherche à renforcer ses défenses face à l’incertitude liée au rôle des États-Unis.

Le président américain Donald Trump a récemment renoué le dialogue avec Vladimir Poutine et critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, suscitant des craintes en Ukraine et en Europe. Trump a également suspendu l’aide militaire et le partage de renseignements avec Kiev, fragilisant davantage la position ukrainienne.

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Dans ce contexte, l’Ukraine prévoit de proposer un cessez-le-feu aérien et naval avec la Russie lors de discussions en Arabie saoudite. Parallèlement, la réunion de Paris, organisée en coordination avec l’OTAN, sera ouverte par le président Emmanuel Macron. Ce dernier, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, mène les efforts pour créer une “coalition des volontaires” chargée de faire respecter un éventuel cessez-le-feu.

Les ministres de la Défense de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Pologne se réuniront mercredi à Paris pour discuter du réarmement européen et du soutien militaire à l’Ukraine. Keir Starmer organisera également des discussions virtuelles samedi avec les dirigeants des pays prêts à soutenir cette initiative.

La Turquie, dotée de la deuxième plus grande armée de l’OTAN et bordant la mer Noire, souhaite jouer un rôle clé dans la sécurité européenne. Son président, Recep Tayyip Erdogan, soutient l’appel de Zelensky pour une trêve aérienne et navale.

Face à ces évolutions, les dirigeants européens insistent sur la nécessité d’accroître leurs capacités militaires pour renforcer la stabilité et la sécurité en Europe.

Cet article a été publié à l’origine sur english.alarabiya.net