Le Liban appelle les États-Unis et la France à accélérer le retrait israélien du sud du pays

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Près d’un mois après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a exhorté les États-Unis et la France à intensifier leurs efforts pour accélérer le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.

Les États-Unis, la France, le Liban, Israël et les forces de maintien de la paix des Nations Unies composent le comité chargé de maintenir la communication entre les parties et de traiter les violations du cessez-le-feu.

Selon les termes de l’accord de trêve, l’armée libanaise et les forces de maintien de la paix doivent se déployer dans le sud du Liban tandis que l’armée israélienne se retire sur une période de 60 jours.

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Lors d’une visite dans la ville de Khiam, Najib Mikati a souligné que « pour que l’armée puisse accomplir pleinement ses missions, le comité doit exercer une pression sur l’ennemi israélien afin de mettre fin à toutes les violations » du cessez-le-feu.

Il a également ajouté : « Il est nécessaire de faire pression sur les parties à l’accord de cessez-le-feu, à savoir les Français et les Américains, pour accélérer le processus avant l’expiration du délai de 60 jours. » Il a accusé Israël de « traîner les pieds » dans l’application de l’accord.

Le cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre, a mis fin à plus d’un an d’affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, déclenchés par le début de la guerre à Gaza. Les échanges de tirs ont finalement dégénéré en guerre ouverte, entraînant l’entrée des troupes israéliennes dans le sud du Liban.

Depuis l’entrée en vigueur de la trêve, les deux parties s’accusent mutuellement de violations répétées.

Najib Mikati a également déclaré qu’il souhaitait résoudre les différends concernant la « Ligne bleue », la frontière délimitée par l’ONU entre le Liban et Israël, afin qu’il n’y ait « aucune justification pour une quelconque occupation israélienne de notre territoire. »

Par ailleurs, le Premier ministre a souligné qu’il travaillait avec « la Banque mondiale, l’Union européenne, les pays arabes et nos partenaires internationaux pour créer un fonds fiduciaire » destiné à soutenir les efforts de reconstruction.

En octobre dernier, la Banque mondiale a estimé que les dommages physiques causés par les affrontements au Liban s’élevaient à « au moins 3,4 milliards de dollars. »

La situation au Liban reste tendue, et la pression internationale sera déterminante pour garantir la stabilité et la mise en œuvre complète de l’accord de cessez-le-feu.

Cet article a été initialement publié sur english.alarabiya.net

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