Modèle de santé norvégien : Clé pour améliorer les taux de survie au cancer de l’ovaire en Nouvelle-Zélande

Read Time:3 Minute, 29 Second

Le modèle de soins de santé en Norvège, utilisé avec succès pour améliorer les résultats du traitement du cancer de l’ovaire, pourrait être la clé pour améliorer les taux de survie au cancer de l’ovaire en Nouvelle-Zélande. Cette idée est soutenue par la fondatrice de la Fondation du cancer gynécologique Talk Peach, Tash Crosby, qui appelle à une étude plus approfondie des systèmes de soins internationaux pour aider à la lutte contre cette maladie en Nouvelle-Zélande.

Lisez aussi : Les Pratiques d’Alimentation des Requins Affectent Leur Métabolisme et Leur Reproduction

L’importance du nouveau réseau clinique national du cancer

L’initiative arrive à un moment où Te Whatu Ora – Health New Zealand et Te Aho o Te Kahu – l’Agence de contrôle du cancer, se préparent à établir un nouveau Réseau Clinique National du Cancer. Ce réseau vise à améliorer les résultats en matière de santé et à réduire les disparités dans l’accès aux soins du cancer en Nouvelle-Zélande.

Ce réseau, qui tiendra sa première réunion cette année, s’attaquera à des défis critiques dans les soins du cancer, notamment l’augmentation de la capacité de la main-d’œuvre pour faire face à la demande croissante, la création de modèles de soins durables et équitables, et la réduction des disparités dans l’accès aux traitements et les résultats.

Le réseau mettra particulièrement l’accent sur les communautés Maories, les peuples du Pacifique, les personnes handicapées et celles vivant dans la pauvreté, qui sont plus touchées par le cancer et qui connaissent des résultats moins bons en raison des inégalités d’accès aux soins.

Le succès de la Norvège et des pays scandinaves dans le traitement du cancer de l’ovaire

Le modèle de soins scandinave, notamment en Norvège, est souvent cité en exemple pour son efficacité. En 2014, la Norvège affichait le taux de survie au cancer de l’ovaire le plus élevé parmi six pays participants à l’International Cancer Benchmarking Partnership (ICBP), qui comprend l’Australie, le Canada, le Danemark, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni. Cette collaboration vise à analyser les différences de survie entre les pays riches disposant de registres de cancer complets, de dépenses similaires en matière de santé et d’un accès universel aux soins.

Les données montrent que la Norvège, avec une population similaire à celle de la Nouvelle-Zélande, a augmenté son taux de survie à cinq ans pour le cancer de l’ovaire de 34,1 % à 46,1 % en près de 20 ans, entre 1995 et 2014. En revanche, la Nouvelle-Zélande a vu son taux de survie à cinq ans rester relativement stable, passant de 34,6 % à 36,3 % durant la même période. En 2023, les taux de survie en Norvège ont encore progressé, atteignant 50,3 %.

Le besoin d’une meilleure approche en Nouvelle-Zélande

Crosby souligne que bien que les données disponibles ne tiennent pas compte des améliorations du modèle de santé néo-zélandais depuis leur publication, la refonte actuelle de l’approche nationale du cancer en Nouvelle-Zélande par les agences de santé gouvernementales représente une occasion unique d’adopter les meilleures pratiques mondiales dans ce domaine.

Elle insiste également sur l’importance du diagnostic précoce, qui est crucial pour améliorer les résultats. Crosby appelle au développement de ressources plus adaptées culturellement et ciblées pour sensibiliser davantage les femmes Maories et du Pacifique, qui sont généralement plus à risque de développer un cancer de l’ovaire que les autres groupes ethniques.

Le cancer de l’ovaire en Nouvelle-Zélande : des chiffres inquiétants

En Nouvelle-Zélande, le cancer de l’ovaire est la sixième cause de décès par cancer chez les femmes. Chaque 32 heures, une femme néo-zélandaise reçoit un diagnostic de cancer de l’ovaire, et environ toutes les 60 heures, une femme décède de cette maladie. Les projections de l’OMS indiquent que l’incidence du cancer de l’ovaire en Nouvelle-Zélande devrait augmenter de 19 % d’ici 2035.

Actuellement, la Nouvelle-Zélande manque d’un système national d’audit complet pour le suivi des traitements du cancer de l’ovaire, contrairement à des pays comme la Norvège, qui utilise des bases de données nationales pour suivre les schémas de traitement et initier des actions d’amélioration de la qualité des soins.

Cet article a été publié à l’origine sur : nzdoctor

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post L’ESA approuve le plan norvégien pour un parc éolien flottant en mer du Nord à Utsira Nord
Next post Une nouvelle expérience de divertissement high-tech arrive à White Marsh