Près d’un Français sur deux est en surpoids et l’obésité progresse notamment chez les jeunes

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La part de Français obèses a continué à augmenter ces dernières années, ont détaillé lundi 20 février, lors d’une conférence de presse, des chercheurs menant une étude de référence sur cet enjeu de santé publique. Régulièrement effectuée depuis la fin des années 1990, elle permet d’observer l’évolution de l’obésité et du surpoids en France. Si ce dernier tend à se stabiliser, voire diminuer, depuis une décennie, l’obésité touche, elle, de plus en plus de Français.

L’édition 2020 décrit notamment une « une augmentation qui est forte dans les classes d’âge les plus jeunes », a résumé Annick Fontbonne, épidémiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médical (Inserm), lors d’une conférence de presse.

Les 18-24 ans restent, dans l’absolu, la classe d’âge la moins touchée. Mais elle compte tout de même 9,2 % d’obèses, contre 2,1 % en 1997, selon les conclusions de l’enquête (qui s’appuie sur un échantillon d’environ 10 000 majeurs représentatifs de la population).L’obésité concerne de plus en plus de Français

Au total, selon cette étude, près de la moitié des Français (47 %) pèseraient un poids trop élevé par rapport aux recommandations médicales et 17 % seraient obèses, c’est-à-dire à un niveau de poids considéré comme maladif par opposition à un simple surpoids. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés

Des inégalités socio-économiques face à l’obésité

Ces résultats étaient déjà globalement connus, car ils avaient été rendus publics en 2021 par la Ligue contre l’obésité, association qui a relancé cette étude après une période d’inactivité. Mais ils sont cette fois publiés dans une revue scientifique, le Journal of Clinical Medicine. Lire aussi Article réservé à nos abonnés En France, où l’obésité augmente, près d’une personne sur deux est en surpoids

Autre conclusion notable, l’obésité est plus ou moins fréquente selon les régions : elle touche plus de 20 % des personnes interrogées dans les Hauts-de-France ou le Grand-Est. Cette répartition géographique correspond notamment à des réalités socio-économiques, les régions les plus pauvres tendant à être plus affectées. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés

« Les gens ne sont pas “addicts” à la mauvaise bouffe mais ils sont incités à en acheter parce que c’est moins cher », relève Mme Fontbonne. « Les aliments de bonne qualité, les aliments que l’on dit sains, ils sont généralement plus chers. » La prévalence de l’obésité est ainsi « nettement plus faible » chez les cadres que chez les ouvriers et les employés.

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