Aux urgences de Rennes engorgées : « Un tiers des patients étaient déjà là hier quand j’ai fini ma journée »

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« Ils ont fait ce qu’ils ont pu, le problème, c’est qu’il faut trouver une place… » Paul Ziajko, 84 ans, ne se plaint pas, après quatre jours dans le service des urgences du centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes, mardi 2 mai. Il a la chance d’être installé dans l’une des petites chambres de l’unité d’hospitalisation de très courte durée. Pas dans un couloir. L’ancien militaire le répète : il est « très satisfait du service hospitalier » qui le prend en charge, après le choc hémorragique qui l’a mis « au ras des pâquerettes » quelques jours plus tôt.

L’endroit n’est pourtant pas fait pour s’y attarder. Il est destiné aux patients ayant besoin d’examens, pour vingt-quatre heures maximum. Mais, comme dans les autres secteurs des urgences du CHU, l’embouteillage est général. La crise des urgences touche de plein fouet l’établissement rennais, de plus en plus seul sur son territoire pour accueillir les patients.Durant ce premier long week-end de mai, une fermeture est venue s’ajouter à une liste désormais habituelle : les urgences de Fougères (Ille-et-Vilaine) ont dû garder porte close la nuit, en plus de celles de Redon et de Vitré, faute d’urgentistes.

« Vous allez partir à Saint-Laurent, l’hôpital privé », annonce gaiement l’infirmière, Nadège Clouet, à son patient. Elle vient d’apprendre, par la cellule de gestion des lits du CHU, qu’un service de médecine polyvalente va pouvoir l’accueillir. Une bonne nouvelle pour l’octogénaire aux yeux bleus. Et pas que pour lui. « On sait que, là-bas, beaucoup attendent une place ici », reprend la soignante de 44 ans, en montrant le reste du service des urgences en ébullition.

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