Thierry Breton alerte sur la France : “Quelque chose ne va pas chez nous”

Ancien commissaire européen en charge du Marché intérieur, Thierry Breton a récemment exprimé ses inquiétudes profondes concernant la situation en France. Dans une interview diffusée en octobre 2025, il a déclaré que « quelque chose ne va pas chez nous », faisant référence aux tensions sociales, aux difficultés économiques et aux défis politiques auxquels le pays fait face. Ces propos ont suscité un large débat sur l’état actuel de la France et les perspectives de réforme.

Le contexte de la déclaration de Thierry Breton

Thierry Breton, reconnu pour son rôle clé dans la transformation numérique et industrielle européenne, a quitté la Commission européenne en septembre 2024, suite à des désaccords internes notamment avec la présidente Ursula von der Leyen. Cette démission est intervenue alors que la nouvelle Commission prenait ses fonctions.

Un départ marqué par un climat de tensions

Dans sa lettre de démission et plusieurs entretiens, Breton a évoqué un climat institutionnel parfois difficile, où des divergences politiques et personnelles ont pu entraver certaines politiques européennes. Cependant, il continue à défendre une vision d’une Europe forte et souveraine sur les plans technologique et économique.

“Quelque chose ne va pas en France” : une analyse préoccupante

Dans l’interview de 2025, Breton met l’accent sur la complexité des problèmes français modernes. Il pointe notamment :

• Une cohésion sociale fragilisée face à des tensions persistantes.

• Des enjeux économiques majeurs liés à la compétitivité et à l’innovation.

• Une instabilité politique et des difficultés à fédérer autour de projets communs.

Ces constats traduisent un appel urgent à repenser les modèles de gouvernance et les priorités nationales pour restaurer la confiance et l’efficacité.

Réactions à ses propos

Les déclarations de Thierry Breton ont été largement commentées tant dans les sphères politiques que médiatiques. Beaucoup saluent son courage à qualifier clairement les difficultés, tandis que d’autres estiment que cette critique doit s’accompagner d’actions concrètes et d’un dialogue apaisé.

Clarifications et démentis

Certains propos erronés diffusés auparavant, notamment des accusations non fondées selon lesquelles Breton aurait critiqué la politique africaine d’Emmanuel Macron, ont été formellement démentis, afin de préserver la juste compréhension de ses positions.

Un parcours au cœur des transitions européenne et technologique

Avant son mandat européen, Thierry Breton a dirigé Atos, groupe majeur dans la transformation digitale, et s’est fait un nom en défendant la souveraineté industrielle européenne.

Un acteur clé de la régulation numérique

Durant son passage à la Commission, il a porté des dossiers cruciaux comme le Digital Services Act et les mesures contre les contenus haineux sur internet, soulignant la nécessité d’équilibrer régulation et liberté d’expression.

Vision géopolitique affirmée

Breton souligne également que l’Europe doit sortir d’une naïveté passée pour prendre en main son destin face aux enjeux globaux, notamment en renforçant sa puissance technologique et politique.

Perspectives et enjeux futurs

Le départ de Thierry Breton et ses mises en garde résonnent dans un climat européen et français marqué par de nombreux défis. La France, tout comme l’Europe, doit conjuguer innovation, cohésion sociale et leadership international pour surmonter la complexité du monde actuel.